Soutenir son enfant après une commotion
En ski acrobatique, la vitesse, les mouvements complexes et l'instabilité des conditions font partie du quotidien des athlètes. Comme les chutes peuvent être fréquentes, il est essentiel d’être en mesure d’identifier les symptômes potentiels d’une commotion cérébrale. C’est pourquoi nous souhaitons vous outiller en tant que parents dans le cadre de la semaine de sensibilisation aux commotions cérébrales.
Comment reconnaître une commotion cérébrale?
La commotion cérébrale est une blessure invisible qui ne doit pas être prise à la légère. Elle peut survenir après une chute, un contact ou un impact au corps entraînant une secousse de la tête. Même un léger coup/contact peut provoquer une commotion cérébrale! Un·e athlète peut avoir une commotion même sans perte de conscience. Les symptômes les plus fréquents incluent : maux de tête, étourdissements, nausées, sensibilité à la lumière ou au bruit, confusion, difficulté à se concentrer ou changements d’humeur. Chaque athlète étant différent·e, il est important d’observer ce qui varie de son comportement habituel.
Le rôle de l’entraîneur·e
Quand une commotion survient, vous n’êtes pas seul·e·s. Dans leur parcours, les entraîneur·e·s sont spécialement formé·e·s pour reconnaître les signes et appliquer les bonnes étapes. Leur premier réflexe est toujours de retirer l’athlète de l’activité et de s’assurer qu’il·elle soit évalué·e par un·e professionnel·le de la santé.
Ils·Elles connaissent bien les marches à suivre et disposent des bons outils pour gérer ce type de situation. En restant en contact avec vous, ils·elles deviennent des partenaires précieux·ses pour accompagner votre enfant et veiller à ce que son retour au sport se fasse en toute sécurité.
Le chemin du rétablissement
La guérison d’une commotion nécessite patience et prudence. Un·e professionel·le de la santé pourra vous outiller et vous accompagner dans ces étapes. Encouragez votre enfant à suivre les recommandations à chacune des étapes et particulièrement pendant les 48 premières heures : activités calmes à la maison, interactions sociales légères, peu/pas de temps devant les écrans. Par la suite, le retour à l’école est une étape importante qui doit se faire graduellement et qui nécessite souvent certaines adaptations
Avant de reprendre l’entraînement et la compétition, l’athlète doit passer par une série d’étapes progressives – allant de simples activités quotidiennes à des exercices spécifiques au sport – avec une autorisation médicale obligatoire avant tout contact. Il est important que l’athlète respecte le rythme imposé par son corps (et le·la professionnel·le de la santé) afin d’éviter un retour trop rapide. Une reprise précipitée pourrait occasionner des séquelles telles que des maux de tête ou de la difficulté à se concentrer.
En tant que parent, votre rôle est essentiel : observer, soutenir et encourager la patience. La santé cérébrale de votre enfant doit toujours primer sur la performance.
Plus d’informations et ressources détaillées
- Guide sur les commotions cérébrales pour les parents et gardiens
- Consultez l'outil de reconnaissance des commotions cérébrales (CRT-6)
- Les 12 R de la gestion des commotions cérébrales
- Protocole de gestion des commotions cérébrales par le gouvernement du Québec